Auprès de l'"âtre", je me suis assoupie

Publié le par eriani

Auprès de l'"âtre", je me suis assoupie

Lunombre trois flammes deux pièces de G. N. Paradis est une espèce de morceau de bravoure. Tandis que d'autres combattent à l'épée, cet auteur lance à la tête du lecteur toute la précision d'un vocabulaire riche à l'infini. Vous trouverez beaucoup d'adverbes superbement superlatifs et de très nombreux "âtres" : brunâtres, grisâtre, rougeâtres, verdâtres... qui, s'ils ne vous indisposent autant que moi, vous permettront de faire la sieste.

Cependant, ne cherchez pas de répétitions ou ces petites redites qui permettent de camper un instant dans la rêverie ! Vous serez poussés par derrière, à dérouler des mots, des mots, des mots. Monsieur Paradis semble parfaitement maîtriser le dictionnaire des synonymes mais je n'ai pas trouvé ces petites erreurs chéries, ces petits tics de syntaxe et de vocabulaire qui transforment certaines lectures en addiction et permettent de reconnaître le style d'un auteur...

Dommage.

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